Initiée par le groupe de travail n°13 du Projet Territorial de Santé Mentale de Loire Atlantique, notre étude analyse les modalités de l’accompagnement socio-sanitaire de la santé mentale des personnes étrangères ayant connu une migration récente, dans un contexte de tension de l’offre de soins psychiatriques, d’une part, et de durcissement des parcours migratoires et des conditions d’accueil en Europe et en France, d’autre part.

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Elle s'appuie sur le recueil des témoignages de 70 professionnels des domaines sanitaires et sociaux et de trois militants des droits des étrangers rencontrés à l'occasion de 14 entretiens collectifs conduits en Loire atlantique, et sur la littérature scientifique sur les migrations et la santé mentale.

 

Elle vise à rendre compte des mécanismes sociaux susceptibles d’affecter la santé mentale des personnes étrangères ayant connu l’exil. Elle entend, d’autre part, analyser les pratiques des individus en charge de leur accueil (professionnels et bénévoles) susceptibles de contribuer à leur bonne santé mentale, en analysant les organisations et les règles qui les encadrent, mais aussi les ajustements à la règle que les acteurs enquêtés opèrent et le sens qu’ils leur donnent.

 

Rendre visibles ces pratiques doit permettre de faciliter leur partage, leur capitalisation, voire leur essaimage, tout en soulignant les conditions matérielles et organisationnelles sans lesquelles elles ne peuvent exister.

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